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SILVERPECHE.com

la pêche de la daurade, du sars, du pageot, du pagre du calamar. Pêche du bord dans les calanques de Marseille, cassis.

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Les beaux jours arrivent prématurément avec son lot de certitudes bouillantes, nous avons passé tout l'hiver à rêver de ces moments et patiemment ils arrivent enfin pour nous servir.

Bon nombre d'entre nous vont arriver à tirer leur épingle du jeu, un jeu bien cruel si nous y réfléchissons un peu. La vie qui grouille sous les eaux nous attirent au bord des plages qui semble comme un exutoire virulent qui affole nos boussoles aux prémisses de l'été et nos coins de fortune reprendront vie aussi vite qu'ils avaient été oubliés.

 Bandol ,cassis, la ciotat, fréjus, marseille qu'importe, là où nous irons les poissons seront présent. Il faudra juste soigner un peu ses montages, être bien attentif aux touches, ne pas se laisser déborder par la précipitation et le tour semble déjà joué. Les quelques détails que nous avons remarqués et que nous allons vous donner ici vont peut être vous permettre de profiter un peu de la belle saison et par là peut être réussir la majorité de vos sorties.

 

Tout d'abord parlons matériel ce qui représente à nos yeux une grosse part du résultat global. L'ensemble c'est la canne, le moulinet, le fil, le bas de ligne, le plomb, l'hameçon et rien que ça c'est déjà tout un poème. 

Quand on pêche de plage la qualité de votre matériel est primordial car il va falloir envoyer loin, très loin...N'allez pas croire que tous les bons  pêcheurs de surfcasting se ruinent en matos juste pour le fun, non, ils savent très bien que le gros poisson doit être cherché dans une bande comprise entre 70 à 150 mètres et pour cela il faut débourser beaucoup d'argent en matériel. Les techniques sont compliquées à tous les étages. J'ai pu observer lors de concours d'orlando la complexité des montages, il y a des diamètres de fils variés dans le bas de ligne ( queue de rat), des perles brillantes ou phosphos ou flottantes, des rollings à roulements, des plombs évidés avec accroche appâts etj'en passe....Moi j'aurais l'air d'un clochard avec mon olive, perle, émerillon, bas de ligne. 

Quand on pêche à la roche les distances sont moins importantes mais elles comptent un peu quand même. Sur certains postes il faut parfois même viser un point pour y tomber dessus, l'espace manque, les fonds sont plus importants, souvent on est haut...aller toucher les cent mètres semble bien peu probable. Il existe même une technique qui  a prouvé des centaines de fois sont efficacité tant les roches offrent des caches, c'est le toc. Rien de plus simple, pas de plomb juste un ou deux hameçons envoyé dans le courant fait descendre votre appât naturellement au gré des flux. Par contre cela nécessite une bas de ligne en fluoro assez long, un peu comme un arraché qui le rendra discret. il faut rester en contact avec l'appât pour sentir la touche un peu comme un lancé/ramené très lent. Bien souvent la touche est rapide et très franche, une technique qui permet en plus de cerner les poissons présents, bien souvent c'est des sars mais attention. ils vont se jetter sur votre crevette comme la misère sur le pauvre, il va y en avoir de toute les tailles, sélectionner les plus gros, relâcher les moins de trois cent grammes si c'est possible et montez du 2/0 pour éliminer les plus petits. L'avantage de cette technique c'est que vous pourrez pêcher avec tous les appâts qui sont sur place. Crevettes, crabe, petites piades noires, petits vifs...parole de Roro, vous n'en reviendrez pas !!!

Ce vendredi soir pour moi c'est une autre histoire, j'ai décidé de renouer très momentanément avec la traque féroce du sar. Je sais que sur mon poste il y a peu de daurades en ce moment mais il y aura peut être quelques poissons qui fera mon bonheur. C'est ainsi qu'avec Greg tant bien que mal nous nous retrouvâmes sur les sentier étroits de Marseilleveyre chargés commes des mules la tête bourrée d'espoirs les cheveux au vent d'EST. De criques en criques le spectacle en vaut la chandelle, les senteurs qui s'endorment avec le jour qui chancelle renaissent sans vergogne dans les tunels de verdure que la nature a voulu tailler ainsi. Au fil des kilomètres les pierres sont de moins en moins lisses, les chemins de plus en plus dangereux, les sentiers plus étroit, c'est sûr, nous sommes presque arrivés.

Immédiatement c'est les touches, nous allons en essuyer une rafale faite par les beaux yeux.

DSC02351

Ce n'est pas vraiment le poissons recherché mais cela n'empêche qu'il n'y a presque que de ça qui mord.

Alors que la soirée commence à tourner au vinaigre avec la prise quasi systématique soit d'un beau yeux soit d'un petit sar toute les cinq minutes, greg a la grosse touche...Une gifle qui nous laisse rêveur. Les commentaires vont bon train on ne se lasse pas de faire des pronostics sur le poisson qui es capable de plier à ce point sa canne aussi raide que la justice. Au bout d'une dizaine de minutes le poisson repart de plus belle entrainant l'écureuil et tous ses espoirs de liberté. Pris jusqu'à la moelle il ne s'en sortira pas et ce sera par la même, l'occasion de fêter notre premier poisson honorable...

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Un peu plus loin même touche sur la même canne...

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De fil en aiguille la soirée qui s'annonçait pas terrible prend une tournure tout à fait plaisante car Greg qui pensait être envoûté par le mauvais oeil viens de se rendre compte qu'il n'en était rien. Moi dans mon coin je suis en attente de mon beau poisson, pour l'instant je ne rempli mon bac qu'avec des beaux yeux et des sars perdu.

Mon attente va durer jusqu'au matin sans avoir eu les prises escompté et c'est ainsi qu'après une nuit agitée nous remballâmes nos affaires au petit matin.

Nous aurons beau insister au petit jour rien n'y fait, les poissons ne sont pas enclins à mordre et contre cela on ne peut rien.

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Du coup moi qui voulais pêcher un peu au toc je me rend compte que la nuit est passé si vite qu'elle m'a fait oublier cela. IL faut dire que quand tu as touches sur touches ( même si c'est des petits) la nuit passe à une vitesse folle, je me revois regarder ma montre qui m"indiquait minuit, quand j'ai à nouveau regardé ma montre il était quatre heures. Je ne me souvient pas d'avoir eu cette sensation au boulot où à peine arrivé il est déjà presque l'heure de partir, ce serais même plutôt l'inverse...

Ci dessous, deux poivrots pris en photo au hasard d'un chemin...

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Le retour est forcement beaucoup plus dur que l'allé, la fatigue, les clopes englouties à vitesse grand V, le courage qui a quitté ton corps et surtout le manque d'envie de se casser, là clairement tu en baves...grave.

A la voiture la transpiration avec le vent a sculpté ta chevelure à un point tel que toi même tu ne reconnais pas dans le reflet de la petite vitre latérale du véhicule et tu comprends mieux les sourires des marcheurs que tu as croisé quelques minutes avant. 

Il est neuf heures du matin et vers 15 heures j'assure le reportage photo pour le célèbre club de pêche de Hyères,

dur loisir que la pêche non ?

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