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SILVERPECHE.com

la pêche de la daurade, du sars, du pageot, du pagre du calamar. Pêche du bord dans les calanques de Marseille, cassis.

Une soirée pleine de renseignements.

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Tout commence Mardi soir, je suis au côté de Bruno en direction de Cassis pour rejoindre un poste bien familier. Dans les embouteillages habituels en chemin je suis songeur car il y a beaucoup de vent de nord, les arbres qui ploient commes des saluts Chinois sous la pression horizontale des bourrasques, me fait rapidement revenir dans les couloirs du passé où je ne sais combien de fois ce type de galère nous est arrivé. Galère car nous attendons avec émotion la bonne saison des calmars, une attente interminable mais nous n'avons pas le loisir d'y aller plusieurs fois dans la semaine et quand le temps s'en melle nous sommes forcement déçu...

Arrivé sur le parking je sent bien que je vais manger du vent, les minis tourbillons qui emportent la poussière me plongent dans le plus profond des doutes et de plus il fait assez chaud, bon...

Par expérience je sais que ce n'est pas ce qui freine l'ardeur à se nourrir des cocos mais à cette époque un rien les fait fuir ailleurs.

Sur place, comme promis, les bourrasques emportent les cheveux, les frises qui dansent sur l'eau n'arrêtent pourtant pas le bal des bateaux à moteurs, les groupes de kayacs qui rasent les berges et en bruit de fond les mêmes messages lointains sur l'histoire des calanques qui se répercutent contre les roches en échos.

prepa 1

Ma prospection commence habituellement par la prise de quelques bogue fraîches à la crevette, mais pour le coup y'en a pas une seule. Ma crevette dérive seule avec le courant sans trouver le moindre client... Nous ne connaissons pas exactement la biologie des bogues, elles sont en masse parfois et il est presque impossible de pêcher, puis parfois, il n'y en pas une seule. La bogue a un avantage certain sur la sardine car elle tiens mieux, n'attire pas les autres bogues et le moindre croc dessus est visible, seul leur présence peut varier. D'ailleurs je ne me souviens pas d'avoir vécu la disparition des bogues à ce point, mais par quelle embrouille cela arrive t'il ? des chasses ? toute les pensées sont mis à plat d'ailleurs si vous avez une idée...

Mes cannes sont montées, j'enfile ma première sardine et la propulse aux alentours des 25/ 30 mètres dans un sifflement trident du gros scion japonais. La nuit lentement entame sont audition céleste et le vent se calme un peu, les fils tirent fortement sur la droite, il faut que nous soyons attentifs car pris dans le vent la bobine se dévide seule déployant une bannière folle ( vous avez trop de fil dehors), Si bien que parfois pour reprendre contact avec le bouchon il faut mouliner pendant longtemps et nous savons que si le fil est détendu ne se range pas bien dans la bobine.

 

Je suis assis face à la mer bouclée, ma cigarette roulée me sert d'exutoire, ses volutes blanches me servent de repaire pour savoir d'où viens le vent, mes yeux rivés sur la lumière chimique verte qui danse au loin maintenant entre les pauvre vaguelettes me font imaginer une touche phénoménale, quand...en guise de touche puissante mon bouchon se met à plat cinq secondes. Je récupère ma bannière et attends le signal pour remonter, mais quel signal ? En fait c'est soit le bouchon plonge soit il se met encore à plat et...et....et...rien, je décide de remonter lentement. Je sent bien un truc mais c'est pas évident, par prudence je ne tracte pas. Près du bord c'est la surprise, un petit calmar est archi collé sur la sardine complètement mâchée par les minuscules mandibules, bruno qui était en pause se réveille soudain, je le lève en survol des roches par dessus la tête de mon ami et il se décroche sans avoir été piqué., je relance, attente...

Vers minuit une petite troupe de copains viens nous rejoindre, il ne sont pas venus pêcher juste dire bonsoir et partager une bière, une clope et discuter une peu, voilà c'est que j'aime avec mes copains ils assurent...A peine arrivés je remarque du coin de l'oeil que mon bouchon a dérivé anormalement, je teste rapidement ma ligne et je peut sentir immédiatement un calmar dessus, la tirée est lourde et saccadée. Le petit groupe éclaire l'eau pour tout bien voir, un calmar rouge arrive, il est différent des autres, plus féroce il n'a pas de plume comme son cousin transparent et a de très gros yeux noirs qui peuvent lui faire tout distinguer même dans les plus grandes profondeurs...

Ce sera la fin des prises et vers deux heures nous repartirons tous ensembles...

Le vendredi soir je décide d'insister un peu, j'ai quelques sardines, des lanières de céphalopodes, mais le temps est sûrement trop chaud pour revoir des calmars mais je veut en être sur et j'ai surtout envie d'être un peu seul.

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Même scénario que la dernière fois, il n'y a pas une seule bogue dans l'eau. Au hasard de la pêche un joli sar s'est pris sur ma ligne mais je ne garde pas, puis un autre plus petit qui lui aussi va retourner à l'eau avec un léger eblouissement dans les yeux à cause du flash de mon appareil photo et c'est tout...

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Ca c'est mon moulinet fétiche, je m'en sert pour la roche, le sable, le leurre, le calmar et il ne bronche pas, c'est ce qu'on appelle du vrai matos tout terrain...

Ci dessous c'est un avosurf 80, c'est pour envoyer du lourd, c'est du très sérieux pour pas cher.

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Le prochain article c'est " la Patouille" en vue de prendre quelques poissons pôur aller pêcher au calmars.

 

RGM, silverpeche.com

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