17 Novembre 2008
Pour la énième fois je suis sur le chemin de Cassis vers la terre promise, la compagnie de mon copain
Romain me soulage d'un ennuis quasi mortel car quand tu es seul en l'absence de calmars et de poissons en général pas facile de ternir une nuit entière.
Nous sommes Jeudi soir et tout se présente pas mal, le vent de nord ouest nous passe sur la tête et vient caresser gentiment les minuscules vagues plus loin. La température ambiante est bonne
inutile d'espérer que l'eau soit froide ce soir...Nous savons que pour avoir une bonne quantité de céphalopodes présents il nous faut des températures fraîches voire froides et ce n'est pas le
cas il faudra nous contenter encore une fois d'une mer presque tiède.
Alors que ma première canne est à l'eau armée d'un bouchon extra lumineux c'est la touche, mon flotteur ne veut pas se mettre droit comme à l'habitude ,il reste à plat, c'est le signe qu'un
calmar a pris au vol ma sardine descendante. Ce sera le premier et il est beau mais pas content ! Le courant qui tire fortement sur la droite nous empêche de manoeuvrer correctement, les bouchons
de David qui est sur notre gauche nous passent quasiment sous le nez en quelques minutes et cela rend notre jugement très approximatif sur une éventuelle touche. David et yannick le fils d'un
collègue sont sur un autre poste plus propice et attendent eux aussi le passage massif des calmars, un par ici et un par là, rien de bien bon.
voila le plus petit calmar jamais
pris, David ne l'a pas senti tirer sur sa ligne et en remontant il croyais avoir pris une algue du fond !!! il va rejoindre l'eau juste après cette photo !!
Finalement nous décidâmes de mettre nos sardines sans bouchons posées sur le fond lignes bien tendues pour voir la touche. Nos prises se font attendre et nous ne pouvons pas faire mieux que
cinq pour moi vers minuit et un seul pour mon ami. Nous ne voyons plus les bouchons de nos copains ce qui veut dire que eux aussi sont "au fond". La nuit va se terminer pour nous à une
heure du matin car je suis las de rien prendre, je reviendrai demain si le temps me le permet...
Le lendemain matin j'appelle David pour avoir le compte rendu de ses prises, il est très fatigué car il est parti vers cinq heures du matin avec 11 calmars dans son sac. Yannick en a pris
quelques beaux même un peu plus gros que les autres mais sans plus.
Vendredi soir, Romain et moi sommes de retour sur Cassis au même poste que la veille mais ce soir est une
autre soir, le vent de nord souffle assez fort sur la droite sans pour cela avoir un impact sur nos bouchons qui tirent tous sur la gauche ( va comprendre Charles !) Dès le premier lancé je
prends un calmar de taille moyenne ce qui accélère la cadence de montage de cannes. Notre second calmar est aux alentours de onze heures du soir, c'est a cet instant que les cocos vont se donner
rendez-vous tout près de nous... ils ne sont bien gros mais il y en a un peu de partout, le plus gonflant c'est de récupérer une sardine mangée derrière la nuque ne tenant plus que par l'arrête
sans avoir vu ou même senti une tirette sur le bouchon. A une heure et demi j'en ai pris huit et mon copain deux, on en a un peu marre et on rentre doucement car nous sommes léssivés de la veille
et de ce soir...
Dimanche soir, David et compagnie sont en poste a Cassis, le temps est formidable et promet, en l'absence de vent et de vagues, une soirée de pêche miraculeuse mais... il n'y a pas de calmars. A
minuit ils décident de partir laissant pleins de questions en suspens dont une.. pourquoi ? La veille une dizaine la lendemain deux ou trois (va comprendre
Charles) !