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SILVERPECHE.com

la pêche de la daurade, du sars, du pageot, du pagre du calamar. Pêche du bord dans les calanques de Marseille, cassis.

Hiver ou été, va comprendre Charles !!!

Pour la énième fois je suis sur le chemin de Cassis vers la terre promise, la compagnie de mon copain Romain me soulage d'un ennuis quasi mortel car quand tu es seul en l'absence de calmars et de poissons en général pas facile de ternir une nuit entière.
Nous sommes Jeudi soir et tout se présente pas mal, le vent de nord ouest nous passe sur la tête et vient caresser gentiment les minuscules vagues plus loin. La température ambiante est bonne inutile d'espérer que l'eau soit froide ce soir...Nous savons que pour avoir une bonne quantité de céphalopodes présents il nous faut des températures fraîches voire froides et ce n'est pas le cas il faudra nous contenter encore une fois d'une mer presque tiède.

Alors que ma première canne est à l'eau armée d'un bouchon extra lumineux c'est la touche, mon flotteur ne veut pas se mettre droit comme à l'habitude ,il reste à plat, c'est le signe qu'un calmar a pris au vol ma sardine descendante. Ce sera le premier et il est beau mais pas content ! Le courant qui tire fortement sur la droite nous empêche de manoeuvrer correctement, les bouchons de David qui est sur notre gauche nous passent quasiment sous le nez en quelques minutes et cela rend notre jugement très approximatif sur une éventuelle touche. David et yannick le fils d'un collègue sont sur un autre poste plus propice et attendent eux aussi le passage massif des calmars, un par ici et un par là, rien de bien bon.
voila le plus petit calmar jamais pris, David ne l'a pas senti tirer sur sa ligne et en remontant il croyais avoir pris une algue du fond !!! il va rejoindre l'eau juste après cette photo !!
Finalement nous décidâmes de mettre nos sardines sans bouchons posées sur le fond lignes bien tendues pour voir la touche. Nos prises se font attendre et nous ne pouvons pas faire mieux que cinq pour moi vers minuit et un seul pour mon ami. Nous ne voyons plus les bouchons de nos copains ce qui veut dire que eux aussi sont "au fond". La nuit va se terminer pour nous à une heure du matin car je suis las de rien prendre, je reviendrai demain si le temps me le permet...

Le lendemain matin j'appelle David pour avoir le compte rendu de ses prises, il est très fatigué car il est parti vers cinq heures du matin avec 11 calmars dans son sac. Yannick en a pris quelques beaux même un peu plus gros que les autres mais sans plus.

Vendredi soir, Romain et moi sommes de retour sur Cassis au même poste que la veille mais ce soir est une autre soir, le vent de nord souffle assez fort sur la droite sans pour cela avoir un impact sur nos bouchons qui tirent tous sur la gauche ( va comprendre Charles !) Dès le premier lancé je prends un calmar de taille moyenne ce qui accélère la cadence de montage de cannes. Notre second calmar est aux alentours de onze heures du soir, c'est a cet instant que les cocos vont se donner rendez-vous tout près de nous... ils ne sont bien gros mais il y en a un peu de partout, le plus gonflant c'est de récupérer une sardine mangée derrière la nuque ne tenant plus que par l'arrête sans avoir vu ou même senti une tirette sur le bouchon. A une heure et demi j'en ai pris huit et mon copain deux, on en a un peu marre et on rentre doucement car nous sommes léssivés de la veille et de ce soir...

Dimanche soir, David et compagnie sont en poste a Cassis, le temps est formidable et promet, en l'absence de vent et de vagues, une soirée de pêche miraculeuse mais... il n'y a pas de calmars. A minuit
  ils  décident de partir laissant pleins de questions en suspens dont une.. pourquoi ? La veille une dizaine la lendemain deux ou trois (va comprendre Charles) !

Le problème est lancé, il faut beaucoup marcher pour aller dans notre coin et souvent même j'hésite a y aller si je dois rentrer de bonne heure  car c'est la roulette russe tous les soirs, tantôt il y a des calmars, le lendemain il n'y en a plus un seul, difficile de faire un pronostic et surtout de marcher autant pour rien.
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