Nos premières daurades de l'année.

Ce mardi c'est reparti pour une série de questions afin de trouver le bon coin de ce soir. Tous les postes des bouches du Rhône ont été visitée ces derniers jours et d'après nos sources c'est pas bien terrible de partout.

A sept heures et demi nous partons de chez ORLANDO avec de gros bibis, des vers de chalut, des mourons, le téléphone sonne toute les deux minutes, peut être trois, et la question de mes correspondant et presque toujours la même:" t'yes où ? Avec qui ?...

Ce soir c'est les Alpes Maritimes qui va subir notre visite, mais il y a pas mal de vent de mer qui a formé une houle qui ne nous ouvre pas tous les postes habituels. On déballe une fois puis on remballe, on sillonne la côte en vue d'une petite place bien excitante, pour aller échouer dans un lieu tenu secret jusqu'à Samedi matin vous allez comprendre pourquoi...

 

Immédiatement une horde de pêcheurs mal intentionnés et fortement armés débarquent sur le parking de cette digue, le déploiement est uniforme et conforme au nombre de cannes en visite ici. En gros nous avons entre quatre et sept cannes et nous allons passer la soirée à nous voir par épisode mais qu'importe. Ce soir nous sommes venu tuer le carementrant qui a posé ses mains sur nos destins mais qui ne va pas tarder à nous oublier. Je n'ai pas envoyé ma troisième canne lorsque le téléphone sonne, c'est Eric( le corse) qui viens de salabrer pour ORLANDO une belle daurade qui fait le kilo, il ouvre d'entrée de jeu les hostilités je dirais, comme d'habitude...

Suivi de mon Gégé qui viens de se prendre un départ dans les règles, du propre, du net, du sans bavure comme le fait un joli sar affamé.

Suivi de très près par Sébastien qui se fend d'une joli pageot...Ce garçon est membre du club" surfcasting-shop" il a été convié à une sortie entre "initiés"...

Suivi de Roro avec une belle et furieuse blanquette sortie à l'arrachée avec du 16 centièmes YUKI par manque de salabre, il est trop loin de nous...

 Les touches se précisent aux alentours d'une heure du matin, Orlando rate de peu une grosse daurade au gros bibi, moi je vois les écureuils qui montent et descendent sous la pression de blanquettes sûrement plus modestes. Soudain c'est le beau départ en plusieurs épisodes, c'est le signe d'une mamie dodo qui frétille sur mon ver de chalut... Elle m'envoie un départ sans bavure mais sûrement experte, elle va se décrocher à peine une dizaine de mètres après avoir été remontée.

C'est pas de chance mais on se retrouvera un autre jour... 

Dans la foulée nous avons remis à l'eau une bonne dizaine de tout petits congres qui avalent sans vergogne un appât posé au fond, c'est même pas croyable qu'il y en ai autant, d'ailleurs si au bout d'une demi heure il n'y a pas de touches inutile d'insister faut remonter !!!

Quatre heure et demi c'est le départ, nous replions musettes et fanfare, on rembobine nos histoires pour la prochaine fois, on fabrique de nouvelles images sans cesse améliorées avec le temps, moi des photos pour notre blog. Le retour en voiture sera long, mes amis dormirons du sommeil de plomb la tête penchée en arrière, la gorge faisant de puissants bruits de sanglier en ruth en attendant de trouver un vrai repos...