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SILVERPECHE.com

la pêche de la daurade, du sars, du pageot, du pagre du calamar. Pêche du bord dans les calanques de Marseille, cassis.

Le sens de notre vie...

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 j0178210                                                                                                        e la naissance à la mort nous cherchons tous quelque chose, que cela soit la fortune ou l'amour, dieu ou une étincelle qui fait revenir sur terre, nous poursuivons un idéal. Les chemins qui s'offrent alors à nous se séparent à chacune de nos décisions, être ou ne pas être sur le bon chemin voilà toute la question.

Plus jeune j'ai passé des nuits entières à bricoler un moulinet ou un leurre parce j'espérais qu'il pouvait me faire prendre le poisson qui hantait les couloirs de mes pensées. Combien de brochures de pêche aux coins blanchis  par mes index à force de tourner et retourner les pages n'ai-je pas lues pour y trouver la phrase qui va m'en dire un peu plus.

Puis un jour on prends le poisson de ses rêves, la sensation est immense mais bien éphémère, à peine a t'on tourné le dos que l'on ne sent plus rien. Il me semblait dommage après ça que tous mes rêves ne tiennent qu'à un poisson, d'ailleurs à la suite de quelques évènements, j'ai créer ce site. Ce qui me semble le plus important aujourd'hui dans la pêche, c'est les copains avec qui on peut partager ses aventures...Les membres de ce site sont tous d'anciens lecteurs qui ont eu un parcours semblable et qui ont eu besoin un jour de ne plus se sentir tout seul. Aujourd'hui c'est comme ça peut être demain en sera t'il autrement mais les chemins qui amènent à faire des choix se sont croisés ici et nous avons décidés de les partager ensemble.

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Pour fêter dignement le grand retour de Marco sur notre sol Marseillais nous avons décidé d'aller au frioul pour pêcher une nouvelle fois, le seul petit hic c'est les températures nocturnes qui ont fortement chuté, nous sommes obligés de prendre de quoi se couvrir comme en hiver ( t'imagines en hiver), de plus les daurades ne se pêchent plus au bord et à moins de soixante dix mètres il n'y en a pas une, ou une, mais pas deux....L'exercice consiste à envoyer loin un plomb de cent grammes sans avoir la place pour le faire donc il faut fouetter sur peu d'espace, on est des barjots, je sais, je sais...

Notre ami Marco est en poste sur place depuis l'après midi déjà, il bricole quelques poissons de roches qui vont se tranformer le lendemain en messe du samedi, à table en famille accompagné avec un rosé fruité bien glacé de Bandol...Du coup les chemins compliqués qui nécessitent des décisions de chaque instants ici sont des chemins de traverses qui ne parasitent pas cette autoroute de certitudes.

Greg et moi on est dans les embouteillages habituels du vendredi soir, je pense que je suis aussi rouge que le moteur car la navette bleu et blanche qui mène au paradis est là, échouée contre la barge en béton attendant sont milliardième client...Que les gens sont laids ici, tout est moche et sale, les faces de tristesses des gens qui marchent lentement sur les trottoirs à la recherche de je ne sais quoi, les jeunes dandys bruyants fringués comme des vitrines qui masquent leur démon de minuit, les sourires qui n'en disent pas longs, sonne un air de futilité qui est vraiment pas de notre monde.

la traversée rapide en bateau qui nous propulsent vers l'île nous fait l'éffet d'un voile qui se décolle de nos peaux avec le vent, ici on laisse tout, ses ennuis, ses peurs, ses reproches, même quelques cheveux dans les bourrasques, on est là pour garder le meilleurs de nous et c'est tout neuf et ébouriffés que nous touchons au but...Mais nos desseins sont biens sombres, ici on est pas venu repeupler l'île, justement on va éssayer de vider la mer, façon de parler, mais quand même une vrai grosse pêche une fois dans l'année ça ne serai pas mal venu.

La marche qui nous sépare de notre poste nous semble bien court, les pronostics vont bon train et je ne cesse de répéter que ce soir c'est peut être le grand soir. C'est ce que l'on se dis quand a beaucoup d'espoirs, mais il faut dire que cela fait bien longtemps quand même que je n'ai pas pris  un vrai gros poisson.

Marco nous attend les bras ouverts, tu parles ça fait une éternité que nous ne nous sommes pas vus, quelques mots rassurants, on déballe tranquille le matos , on trouve une place pour Greg et notre histoire peut enfin commencer....

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La nuit est arrivée, nous savons que les poissons commencent à s'éveiller avec la nuit, le bibi que j'ai envoyé de toutes mes forces va presque immédiatement trouver un beau pagre qui déploie ses forces avec rage, y'a pas à dire quel régal ce poisson, Marco le salabre facilement et il va aller au fond du bac à poissons après la photo.

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Bon , le ton est donné car au vu du nombre de touches qu'il y a sur presque toutes les cannes là, il n'y a pas de doutes les blanquettes sont rentrées. Être pêcheur c'est apprendre sans prétendre tout connaître, aprendre des choses simples, qui ont l'air évidentes mais qui ne le sont pas en réalité comme le montage d'un gros bibi tronçonné. Si personne ne te le dis il faut le découvrir, mais à force d'avoir de belles tirées sans prendre le poisson nous nous sommes posé la question du fameux  montage, résumons ensemble. La distance de pêche est bonne, la discrétion est apparemment assurée mais le poissons ne se pique pas alors ?Les blanquettes chipotent tellement qu'il faut faire dépasser largement l'hameçon du ver sinon, il se barre sans se piquer.

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Marco et moi on assure le salabre qui voltige de roches en roches quand soudain la canne qu'il a monté au vif tape, nous voilà bondissant sur les pentes volcaniques glissantes qui choient ver la mer, toutes nos lumières frontales braquées dans l'eau, sous les petits ronflements de Philippe qui est déjà endormi. Le petit sar mis au vif va trouver un beau client qui ne va pas se piquer certes, mais, qui a enlevé d'un coup de mâchoire toutes les écailles du poisson et l'a rendu mou ( bonsoir les pronostics).

Nous avons tellement de touches successives que je ne peut pas faire une photo correcte, à peine le dos tourné que c'est la touche copieuse et Marco m'interpelle sans cesse, à peine nous nous retrouvons assis tous les trois côte à côte( car Philippe pionce lourdement) qu'un des écureuil fuse vers le ciel...

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Greg fait un festival de petits sars qu'il va relâcher comme à la chaine, le mouron ici c'est incontournable...

Au hasard j'ai  piqué une piade géante avec plusieurs anémones sur le dos.

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 A l'eau...

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A l'eau...Globalement nous en avons rejeté beaucoup car je reviens les reprendre dans quelques mois quand ils seront le double de poids hihihihihi !!!!!!

Par pitié si vous prenez un sar comme celui-ci (200 grammes) foutez-le à l'eau même avec l'hameçon coincé dans la bouche( sauf si il pisse le sang par les ouïes là c'est cuit pour lui). 

 

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Il est six heures docteur et il l'heure de plier boutique pour retrouver la navette du matin. Philippe est en forme car il a dormi toute la nuit, par contre nous on est à l'agonie. Greg et moi on a travaillé toute la journée, Marco s'est tapé le train depuis très loin, cela fait de nous une belle brochette de fatigués qui rentrent paisiblement. Le chemin de rocaille millénaire qui fait notre sentier nous conduit vers le repos de cette folle nuit.

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 le retour vers Marseille sera surréaliste comme toujours en passant de désertique à surpeuplé, heureux ceux qui ne remarquent pas ce genre de portail, heureux les simples d'esprit.

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