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SILVERPECHE.com

la pêche de la daurade, du sars, du pageot, du pagre du calamar. Pêche du bord dans les calanques de Marseille, cassis.

Les glandes !
























Fort de ma pêche Mercredi soir, me revoila sur le chemin de Cassis ( encore une fois ) pour la traque de mes poissons favoris. Ce soir je suis seul ou presque car mon copain Nono arrive beaucoup plus tard. Pas grand chose à signaler tant que le jour est la , mais dès qu'il fut disparu tout à changé, le vent de nord c'est mis à l'est, le mer s'est levée et du coup fini la petite soirée  à l'abris du vent , je le prend en pleine poire ! Les deux bouchons envoyés au loin sont mal menés et la lumière furtive disparait entre les vagues.

Mais heureusement vers10 heures le vent tombe carrement ce qui me permet de reprendre espoir, la mer se calme je peut voir enfin les innombrables touches de poissons en tout genre. Alors que je suis affairé sur le montage de ma deuxième canne qui vient d'être le temoin d'une grosse touche et dont le trident de 2/0 vient de disparaître dans la gueule d'un poisson seul hic c'est que le fil à été coupé... ( allo ? ) mon autre canne est à la limite de casser le freins hurle, je n'ai rien entendu avec le fort clapot, je bondi et me voila en ligne avec un poisson qui me plie les bras et je ne peut pas le tenir en force, je relache du mou... mou ? tout à cassé je n'ai plus rien sur le fil (...) Mon autre canne vas rabrattre quelques calmars gros comme des cigares cubains ce qui vas me faire une provisoin d'appâts car mon stock de sardines s'épuise grave !
Finalement, un billard vas se planter sur le gros trident, je le remonte avec prudence mais il ne s'en sortira pas car je suis monté en 50 centièmes fluorocarbone. Dans mon seau il y a 5 petits calmars et un gros billard, oufff, j'ai les bras qui tirent mais je suis content. Bon, il est onze heures et il n'y  a plus de touches, je suis assis face à la mer et les songes m'envahissent doucement, mon esprit devine dans le noir des eaux des poissons qui tournent en quête de nourriture, je suis a demi attentif et la cigarette que je fume avec plaisir dilue un peu ma concentration animale. Tu parles, l'autre bouchon sur la droite a coulé depuis longtemps et moi qui rêve comme une nouille je ne suis pas au fait et tout se solde par une coupure de fil, je vous signale que je suis en 50 centièmes. Je suis trés ennervé car je ne comprends pas pourquoi je me fait couper sans avoir la touche quand soudain une phrase de David me monte au cerveau... et si c'etait des barracudas ou des liches ? Je met un gros bour de sardine et je lance loin. Une demi heure plus tard je remonte les cannes juste pour voir, les sardines n'ont pas bougées, je les relances. Une heure plus tard c'est la touche que je vois de loin, le montage tient j'ai un gros client en ligne et je prend toutes les précaution pour le remonter, mais il détale trop fort je suis obligé de la brider en force sinon il vas me vider le moulinet !!!Il part rapidement vers la droite et plonge, puis repart à gauche c'est un peu la surprise du chef ! Il est minuit et ce poisson que je m'épuise à remonter vas bientôt se livrer, j'éclaire la frontale car il n'est plus trés loin et dans un bref passage j'apperçoit une forme qui brille. Ma surprise c'est qu'il ne me prend pas trop de fil il a l'air de venir doucement, je ne sais pas encore comment je vais le remonter sans salabre car je ne peut pas tenir la canne d'une seule main... concept futif car d'un coup il  a laché je ne l'ai plus au bout du fil, tant pis.
Mon copain Nono arrive mais la guerre est finie nous n'aurons plus de touches serieuses, les bogues sont de retour ne laissant aucune chance à nos sardines, les gros prédateurs sont allées un peu plus loin repoussant ce menu fretin de notre côté. Pour moi la pêche est finie et vers deux heures nous partons.
Je suis particulièrement dégouté car si j'avais eu un brin de réflexion j'aurai pris avec moi du matériel serieux comme de la tresse dans les moulinets et du câble en bas de ligne, cela m'aurai permis sans doute de voir ( et de mettre au sec ) les trois poissons qui m'ont broyés facilement mon 50 centièmes. Mercredi soir David et moi avons été limite sur nos fils et il est normal que les gros prédateurs soient en file indienne et suivent la trace de leur nourriture quelques jours avant. Ce genre d'occasion près du bord ne se présente pas trois fois dans l'année, j'ai manqué cette fois-ci et je craint de de voir attendre l'année prochaine si les conditions le permettent...

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