Direction le port des goudes, nous sommes un peu à l'abris du vent et les vagues un poil moins grosses. Dans l'après-midi, David et moi sommes passés recharger les munitions chez notre marchand d'appâts attitré( les deux frères rue roger salengro, voir le bandeau d'accueil). Quatres gros bibis bien vivants pour moi et cinq pour mon copain. Nous pensons qu'en cette saison rien ne sert de prendre autre chose, quoique quelques crevettes crues peuvent encore marcher. Nos autres copains ont fait avec des mourrons une super belle pêche avec une bonne quinzaine de sars, mais cela reste rare en ce moment.
Nos cannes sont lancées rapidement car déja montées et la première touche sévère est pour Mon pote. Yaouuuu un beau sar de 600 grammes combat avec violence et plie sans aucune retenue la buscle de David. Il ne faut pas moins pour voir une touche car les écureuils sont trés mal menés et montent et descendent sous la pression des vagues. Je prend le salabre et hop il est dedans....
Un peu plus tard un autre sar vint tomber dans le piège finement tendu. Je ne lasse pas de contempler le bal violent de la mer déchainée, le grondement bestial d'une vague qui explose sur les roches millenaires, d'immaginer une ombre furtive dans la noirceur de l'eau qui chasse dans l'écume. Un fois de plus mon immagination à pris ma réalité en accessoire comme d'habitude...
Vers minuit nous décidâmes de partir car demain boulot, mais cette fois je plie sans trop de regrets si ce n'est la beauté d'une mer en furie car ce maudit vent m'a fatigué le cerveau. Nous ne savons pas si il sera possible de pêcher vendredi soir car météo france nous promet encore du vent à 35 km/h... wait and sea !
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kam mohammed 01/06/2016 15:16