Depuis de longues années de pêche à ne pas comprendre le pourquoi du comment, des sorties faisant bonne pêche, des sorties
revenant bredouille, aujourd'hui il nous semble que la lumière de cette passion est a portée de nos mains avides. Force est de reconnaître que nous avons fait beaucoup de chemin depuis ce
temps.Le choix des coins de pêche nous semblent plus évident, les appâts sont beaucoup mieux sélectionnés et nous connaissons beaucoup mieux les habitudes des poissons que nous traquons. Il ne
suffit pas de se choisir un appât et de l'utiliser toute l'année cela ne marche pas. La sardine, aliment de base de tous les poisons de toutes les mers du globe peut te faire rentrer les mains
vides si ce nest pas utilisé dans les conditions qui lui conviennent. De manière générale les vers sont plus indiqués pour une pêche annuelle mais pas de recette miracle non plus il faut bien
cibler les poissons qui sont présents a une saison donnée.
Les températures remontent doucement et les gelées matinales sont définitivement oubliées. En pleine journée et lorsque le soleil est à son zenith l'eau peut chauffer et prendre deux ou trois
degrés ce qui suffit à attirer tout un tas de poissons près des berges ou vivent bon nombre de petites proies qui constituent les aliments essentiels à la survie des espèces.
Nous ne pouvons pas parler de boulversement climatique car en regardant ce qui s'est passé sur une période de deux cent ans sur marseille et sa région nous sommes dans une cyclique climatique à
grande échelle. N'empêche que les températures sont propices aux ébats poissoneux. Nous venons de nous apperçevoir que les dorades ont déja pondu leurs oeufs et qu'elles commencent à s'alimenter
aux points ou l'eau peut se réchauffer rapidement. Mais ou ? En observant comment une dorade s'alimente et avec quoi il est possible de déterminer les lieux de pêche avec précision. Moules, vers,
crabes, piades sont recherchés en priorité par nos belles en début de saison. Les endroits ou vivent ce type de bestioles se trouvent dans les coins ou il y a peu d'eau, sablo vaseux et
relativement calme, la ou elles pouront faire de la ceuillette de leur mets préférés. Chez nous il n'existe pas plusieurs endoits qui rassemble ce genre de conditions. Ne cherchez pas c'est du
côté de st mandrier, st tropez etc... Ces endroits réunissent à eux seuls toutes les conditions et bien plus encore ce qui permet aux pêcheurs locaux de faire des cartons ! Il suffit lors d'une
balade en famille de se ballader dans ces coins et d'observer les fonds, de plus, vu que le tourisme a une place trés importante et que le pognon coule à flot, ce n'est pas le sport préféré des
étudiants en sciences nucléaire de plus le varech ça sali grave les tapis de sol de la porsche. Il y a moins de pêcheurs le poisson est plus tranquille.
Pour ma part je n'ai pas eu la foi d'aller pêcher dans ces coins ce vendredi soir avec David. Pour nous il nous faut une bonne heure et demi pour aller du côté de st tropez, je me sui contenté de
borelli et j'ai bien fait... En contact avec david a 140 kilomètres de distance entre nous, nous avons comparé nos deux soirées avec presque les mêmes appâts. Vers a tubes et bibis pour david et
bibis crevettes pour moi. Il n'a pas fait trés chaud dans la journée et plutôt froid le soir ce qui vote en ma défaveur car il y a plus d'eau dans mon coin. Pourtant les touches s'étalent
dans toute la soirée contrairement à David qui s'impatiente dans la bonne humeur. Je me permet même de sélectionner les poissons et remet illico trois sars qui faisaient moins de 400
grammes. Mais mon avance sur David ne vas pas durer. Un corb s'est amouraché d'un ver à tube qui était en poste et monté sur une canne carbone, fil de 25 centième invisible dans l'eau. Au départ
une dorade vint s'accrocher sur une autre canne de Dave. En comparant nos deux pêches il est évident que les poissons ne sont pas aux mêmes endroits et ne tapent pas aux mêmes heures et n'ont pas
la même taille. Au final j'ai deux sars de 500 grammes et un beau marbré et dave une dodo d'un bon kilo et d'un corb plus petit. Tout ça pour le même plaisir et la même passion.
Notre saison vas prendre cette année une autre dimension, les loups qui frayent en ce moment sont trop occupés pour manger mais ça vas venir et les dorades commencent a rentrer. Les bibis
sont à mon sens le meilleurs moyen de couvrir un large palette de poissons, avec un peu de technique nous arrivons a les présenter de façon trés naturelle. Fils fins, ameçons1/0 trés piquants,
bas de lignes trés longs et écureuils legers pour voir la touche. Le bon indice du réchauffement de l'eau c'est que nous prenons des marbrés et nous s'avons que se sont des poissons d'été et les
dorades craignent les eaux froides, c'est le signe, le signal du départ de la saison. Mais pour corser un peu le tout, la marée joue un rôle important dans le déplacement des poissons. Le loup et
la dorade se déplacent beaucoup, toujours en quête de petites proies elles peuvent être présentes sans pour cela se nourrir et ça c'est pour moi un mystère. Au fil de nos sorties nous vous ferons
profiter de nos observations des choix de nos appâts et des photos de nos prises.
Commenter cet article